Là où tu vivras éternellement
Là où tu vivras éternellement
Le vent se lève et les herbes s'inclinent devant la
prééminence de la foudre qui frappe
sa charge de son sillon d'argent.
Le souffle séditieux carde les vagues
Le souffle séditieux carde les vagues
d'ombres du vide qui conspire, et enfle ma vésanie
de son amabile symphonie dolente.
Dans cet infini déliquescent, j'oublie l'inanité
de mon existence et cueille jusqu'au vertige
Dans cet infini déliquescent, j'oublie l'inanité
de mon existence et cueille jusqu'au vertige
de ma plume, les perles de pluie de la tourmente.
Percluse de fatigue, seule mes lèvres boivent l'illusoire breuvage
Percluse de fatigue, seule mes lèvres boivent l'illusoire breuvage
de la transparente saline, tandis que ta suave immatérialité
vient envahir le songe diapré
où tu vivras éternellement.

Commentaires
Enregistrer un commentaire